01 octobre 2012

banana phone

Grand bay (Dominica) 1979

12 commentaires:

  1. Très amusant.

    Ca me rappelle cette mémorable chanson de Ben et son orchestre :

    Un jour fatigué de la vie trépidante
    Des grandes cités, des nuits sans sommeil
    J'avais décidé de planter ma tente
    Tout près de Cuba baignée de soleil
    Mais le premier jour en touchant la terre
    Je compris soudain ma désillusion
    Pas de petits pois, pas de pommes de terre
    Que des bananiers dans les plantations

    Soudain je ne vis autour de moi
    Que des bananes que des bananes
    C'est trop monotone croyez-moi
    Rien que des bananes autour de moi
    Le premier jour on m'a présenté
    Le roi des bananes, le roi des bananes
    Très gentiment il m'a fait goûter
    Les plus beaux fruits de ses bananiers
    Des bananes, des bananes
    Y'en avait à volonté
    Des bananes, des bananes
    J'en fus vite rassasié

    J'avais remarqué un petit indigène
    Qui avait vraiment du feu dans les yeux
    Elle me regardait sans aucune gêne
    En semblant me dire "C'est toi que je veux"
    Comme je m'approchais pour faire sa conquête
    Je vis qu'elle avait sa tenue d'été
    Des bananes séchées autour de la tête
    Des fleurs de bananes en fait de collier

    Soudain je ne vis plus devant moi
    Que des bananes, que des bananes
    Quand elle m'offrit une liqueur de choix
    Un jus de banane au banania
    Pour moi, elle se met à danser la
    Danse des bananes, danse des bananes
    Puis j'ai gagné à la tombola
    Un bananier nain de là-bas
    La banane, la banane
    Me rendait complètement fou
    Des bananes, des bananes
    J'en voyais partout, partout

    Je réembarquais le lendemain même
    Sur un bananier, je n'avais pas le choix
    J'eus le mal de mer! C'est trop fort quand même
    De se mettre au régime quand on a vu ça!!!
    Au bout de deux jours ce fut la tempête
    Le bateau sombra, je me retrouvais
    Dans les flots mouvants, émergeant ma tête
    Cherchant du secours... Mais je ne voyais

    Flottant cyniquement devant moi
    Que des bananes, que des bananes
    C'est peu quand on a peur croyez-moi
    Rien que des bananes autour de soi
    Enfin on m'a tout de même repêché
    Dans les bananes, dans les bananes
    Et chez moi très vite je suis rentré
    Pour essayer de l'oublier
    La banane, mais ma femme
    Que j'avais abandonnée
    L'air aimable, sur la table
    M'a servi des bananes flambées.

    El unico fruto del amor
    Es la banana, es la banana
    El unico fruto del amor
    Es la banana del mio cuor
    Es la banana del mio cuor
    La banana, la banana
    La banana del amor
    La banana, la banana
    La banana del mio cuor

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  2. Bravo Tsuki !... Comme la mer "sans cesse recommencée", la banane est une source de joies inépuisables. Côté chanson, il y a aussi l'inénarrable "Fille du Bédoin" qui suivait nuit et jour cette carava-a-a-ne pour mettre des bananes dans son petit couffin. (ex "Le Comte Obligado"). Celle de la photo (de banane) est tout à fait à sa place...

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  3. Au moins, si j'appelle ma belle-soeur de cette cabine, je ne mourrai pas de faim...

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  4. quelqu'un avait emmené de quoi se restaurer en prenant son temps au téléphone?
    merci Tsuki pour cette chanson que je découvre ici.

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  5. Comment, que dis-tu ? Pourquoi tu tousses ?
    :-)

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  6. Amusant et bien dans le thème, J'aime beaucoup.

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  7. Drôle de téléphone, en effet. Une photo parfaite pour ce thème.

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  8. je la trouve très réussie aussi! le choix du noir et blanc est une bonne idée, il rend la banane assortie au téléphone

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  9. en fait c'est parce que la cabine n'est pas insonorisée, et qu'il y a trop de passage dan cette rue,
    mode d'emploi : la banane dans une oreille, le combiné sur l'autre.
    C'est pas ça?

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